SMUC : CE N’EST PAS UNE MISE A PIED !

Laurent NICOLAS : « C’est ma décision ! » 

C’était un secret de polichinelle, mais l’annonce tombée Samedi soir après la victoire à domicile du SMUC contre Menton n’était pas une « fake news » mais plutôt une décision surprenante du coach de la Pré-Nat du SMUC.

Prenateam : Comment expliques-tu cette décision soudaine ? Alors que ton équipe à 4 victoires aucune défaite à une semaine d’affronter un des ténors de ce championnat :

Laurent NICOLAS : « Les 4 victoires de ce début de championnat c’est l’arbre qui cache la forêt sur l’état d’esprit et le mental de cette équipe et pour qu’elle ne se gâche pas dans des états d’âmes et quelconques revendications personnelles, il fallait vite un électrochoc et du sang neuf pour insuffler une nouvelle dynamique. »

Prenateam : En quelque sorte, ce n’est pas un abandon pour toi mais un sacrifice pour leur rendre service ? 

Laurent NICOLAS : Bah, il y aura toujours des gens pour dire que j’ai abandonné le bateau ça c’est sur ! Mais ceux qui me connaissent savent qu’abandonner n’est pas dans ma nature mais là, je n’avais pas cette volonté de m’infliger cela. Même si j’avais vraiment souhaité réussir ce challenge.

Prenateam : Il n’y avait-il pas d’autres solutions que d’ arriver à cette rupture ? 

Laurent NICOLAS : Malheureusement non car mon discours de coach ne passe plus auprès d’une proportion grandissante de joueurs. J’arrive au bout d’un cycle de travail (4 ans) avec une grosse partie de l’équipe. J’étais confronté à trop d’égos, trop de revendications personnelles, trop d’auto-excuses, etc… Quand tout le monde ne tire plus dans le même sens il faut faire du ménage… Je ne pouvais pas « virer » des joueurs qui payent 400€ de licence au bout de 3 matchs de championnat… La seule solution était donc de partir.

Prenateam : Comment peux-tu expliquer cette passion que tu mets dans tes matchs et cette décision  ? 

Laurent NICOLAS : C’est justement le problème, ma passion et mon amour pour ce sport sont tellement grands que je ne peux plus accepter de voir ce comportement depuis la reprise. En faite je n’étais plus entraîneur de basket mais assistante sociale.

Prenateam : Qu’en pense les dirigeants du club et la présidence ? 

Laurent NICOLAS : Je n’en ai aucune idée et de toute façon ma décission était prise et irrévocable donc les coups de téléphone n’ont rien changé.

Prenateam : Quel regard porte tes autres collègues entraîneurs du SMUC ? 

Laurent NICOLAS : Ils comprennent et approuvent mon choix car ils connaissent et rencontrent les problématiques que j’ai évoqué.

En conclusion, je vais me reposer et profiter de ma famille cela va me faire du bien. Je ne peux pas me passer du basket donc je reviendrai sur un projet intéressant (jeunes ou séniors). Et puis j’irai voir Ghislain et Laurent les coachs de Grasse et Carros quand ils viendront jouer dans le coin pour boire un verre avec eux.

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